Comment dessiner de délicieux plats en mode CSP simple

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Dessinez et restituez des aliments et des boissons délicieux et vibrants ! Conseils de rendu, guide de coloriage, lumière réfléchie simplifiée, pinceaux et bien plus encore !


1. Rassemblez des références et comment choisir les bonnes

Outre les photos que vous prenez, Pinterest et Instagram sont d’excellentes sources d’inspiration et de matière. Cependant, toutes les images que vous trouverez ne seront pas de bonnes références : elles présentent parfois un éclairage plat et étrange, un grain extrême ou ne correspondent pas à l’ambiance souhaitée. C’est pourquoi il vous sera utile d’avoir PLUSIEURS références. Vous pouvez utiliser une référence pour la composition, une autre pour l’éclairage, une autre pour l’arrière-plan !

2. Esquisse

Idéalement, cela ne devrait pas prendre plus de quelques minutes. Si vous êtes débutant, ne vous découragez pas si cela prend plus de temps ! Vous apprenez et vous le pouvez. C’est une excellente occasion d’entraîner votre œil à reconnaître les formes générales, alors ne le sous-estimez pas.

 

Il est important de savoir ce que vous voulez explorer davantage. Par exemple, si vous vous concentrez sur une étude de couleur, c’est une raison de plus pour dessiner rapidement. Si vous voulez expérimenter avec des dessins au trait audacieux et expressifs, il peut être préférable de vous concentrer sur le croquis.

 

Pour les études de couleur, j’aime garder mon croquis aussi léger et général que possible, en soulignant parfois les ombres les plus proéminentes pour faciliter la coloration ultérieure.

3. Bloquez les couleurs

Allez-y doucement. Ne vous stressez pas vraiment. Vous n’avez pas besoin de rendre chaque bord parfait, chaque courbe lisse : le blocage est lâche. Considérez-le comme un guide ou un croquis de couleur. Votre objectif doit être de mettre chaque couleur à sa place, pas celle de la lumière, pas celle de l’ombre, mais une teinte moyenne : on la trouve généralement dans les zones qui ne font pas directement face à la lumière mais qui ne sont pas non plus dans l’ombre.

 

J’aime aussi bloquer les ombres générales, juste pour donner à la peinture une impression de dimension dès le départ !

3.1 Vérifiez la précision avec l'outil de sélection des couleurs et les conseils

Mais comment choisir les couleurs ? Comment savoir si je choisis la bonne ou si elle est trop claire ou trop saturée ? C’est là que l’outil de sélection des couleurs devient un outil d’apprentissage !

 

Vous voyez une couleur. Vous voulez deviner de quoi il s’agit. Pour m’en rapprocher le plus possible, j’aime utiliser la technique YouTube Guy Mixing Paint To Match the Card. Placez votre référence sur la toile et vérifiez à quel point vous vous êtes rapproché. Votre estimation est-elle trop vive ? Trop saturée ? Trop grise ? Trop orange ? Ajustez un peu. Ces impressions vous guideront dans le choix de ce que vous voulez !

 

Une autre façon est de deviner, puis de choisir la couleur de votre référence pour vérifier à quel point vous vous êtes rapproché. Plus vous le faites, plus votre œil s’améliore : après deux, voire trois études de couleurs, vous constaterez que vous pouvez deviner les couleurs de manière exponentielle ! Vous verrez que vous avez déjà quelque peu mémorisé ces couleurs et que votre œil devient de plus en plus précis. C’est un muscle, vous pouvez donc l’entraîner !

REMARQUE : bloquez également l'arrière-plan. Une toile blanche unie rendra les couleurs bancales, comme si elles étaient trop sombres ou trop vives ou quelque chose de trop. Avoir un arrière-plan vous aidera énormément.

 

OUTILS UTILES : pinceau à bords durs, outil lasso.

4. Les ombres

4.1 Trouver la source de lumière

Très important. Vous connaissez probablement la procédure. Identifiez d’où vient la lumière. Y a-t-il une source de lumière ? Deux ? Voulez-vous vous en tenir à votre référence ou souhaitez-vous positionner la source de lumière ailleurs ? À vous de décider !

 

Une fois cela fait, il est temps de choisir vos ombres : plus sombres et plus saturées. Ce sont des ombres générales pour marquer les zones qui ne sont pas exposées à la lumière. J’aime utiliser des aérographes pour cette partie, pour avoir une transition douce du ton moyen à l’ombre. Voyez-les comme une « ombre générale » ! Il est également bon d’avoir une variété de bords doux et de bords durs, pour des raisons savoureuses.

4.2 Occlusion ambiante

Les ombres les plus sombres. Celles qui se trouvent dans les fissures. Elles sont beaucoup plus sombres que les ombres générales et apparaissent souvent presque noires. Remarque : si vous effectuez un rendu semi-réaliste, n’utilisez pas de noir. Dans la plupart des cas, un rouge ou un violet très foncé semblera presque noir dans le contexte et offrira une certaine variation de couleur (plus d’informations à ce sujet dans la section suivante).

 

L’occlusion ambiante est excellente. Elle définit les formes et les bords et communique la douceur, l’arrondi ou la netteté de quelque chose. Il est important de se rappeler que dans la nature, les zones d’occlusion ambiante ont des bords doux et deviennent progressivement plus sombres.

OUTILS UTILES : aérographe, outil lasso, tout pinceau à bords durs avec sensibilité à la pression pour l'opacité. Mode Multiplier les calques.

5. Lumière

Nous savons déjà où se trouve notre source de lumière. Super ! Ensuite, nous savons où se trouvent nos zones exposées à la lumière. Pour trouver cette couleur, dans la plupart des cas, vous devez choisir votre couleur de base, puis la décaler vers le haut (valeur plus élevée) et vers la gauche (saturation plus faible). La quantité dépend de votre cas.

5.1 La lueur délicieuse

Il est généralement utilisé sur du métal, du verre et des matériaux élégants. Petit mais joli. J'aime le peindre avec un petit aérographe, en utilisant une couleur jaune-orange vif en mode Ajouter un calque (opacité 20-40). Ensuite, je crée un calque de superposition en dessous et j'utilise un orange légèrement plus foncé et plus saturé pour « halo » le côté qui fait face à l'opposé de la source de lumière. J'aime aussi faire cela pour les reflets.

 

OUTILS UTILES : aérographe, pinceau à bords durs. Mode Ajouter un calque (opacité d'environ 10 à 30 dans la plupart des cas. Ajouter un calque est très efficace), mode Calque de superposition.

6. Faites rebondir la lumière (pas aussi compliqué qu'il y paraît !)

La lumière se déplace à certains endroits, vole une partie de cette couleur, puis saute ailleurs. Généralement sur ce que vous peignez. C’est, étonnamment, une bonne chose.

 

Commençons par le commencement : la lumière rebondissante se trouve toujours dans les zones d’OMBRE. Pourquoi ? Parce que la lumière aime se déplacer. Si elle ne peut pas y arriver par la lumière directe, elle trouvera un autre chemin.

 

Là où la lumière atterrit, elle laisse une trace de son arrêt précédent. La lumière du soleil couchant doré laissera une trace de reflets orange là où elle atterrit. La lumière du ciel bleu vif sautera sur les murs, l’herbe, les plis des vêtements et y laissera une trace de bleu. La lumière rebondissante sur une fraise volera une pincée de rouge et la claquera sur l’assiette sur laquelle elle est posée.

6.1 Comment choisir les couleurs de la lumière rebondissante

Comment savoir de quelle couleur il s'agit ? Deux méthodes. Les deux reposent sur cette règle : le gris relie toutes les couleurs entre elles.

 

La première méthode consiste à choisir la couleur de votre ombre, à la faire glisser vers le gris juste un tout petit peu, puis à la rendre un peu plus claire. Tout droit à gauche, puis un peu tout droit vers le haut. Cela fonctionne pour la plupart des lumières indirectes simples.

 

La deuxième méthode, ma préférée, consiste à choisir la couleur du « stop » lumineux : le ton moyen fraise, le ciel bleu, l'herbe, quel que soit votre « stop lumineux précédent ». Ensuite, choisissez n'importe quel pinceau à bords durs (sans réglage de pression), réduisez son opacité à environ 10-20 pour cent et placez-le sur la zone concernée.

Remarque sur la variation des couleurs

Teinte : de quelle couleur il s’agit (rouge, bleu, jaune, etc.). Valeur : de haut en bas, à quel point c’est clair. Saturation : de gauche à droite, à quel point quelque chose est intense ou gris. Ceci étant dit :

 

Les choses vont bien ensemble quand elles ont la même valeur. Donc, si vous voulez introduire une variation de couleur mais que vous ne voulez pas qu’elle entre en conflit, sélectionnez la couleur de n’importe quelle zone, puis faites glisser votre sélection vers le gris et déplacez la roue chromatique. Appliquez votre choix sur la zone et voyez comment cela fonctionne !

OUTILS UTILES : brosse à bords durs.

7. Faits saillants

Ces petits morceaux durs et légers. Pensez à les placer avec soin : pas trop ! Ils se trouvent généralement dans les parties brillantes, lisses et tranchantes, et en particulier dans l'argenterie, les verres et la céramique ! Une brosse dure non texturée avec des réglages de pression et de taille est parfaite pour ces objets.

8. Aberration chromatique

Ce n'est pas nécessaire, mais j'aime bien. Dupliquez le calque de lumière réfléchie. Ensuite, sur le nouveau calque, utilisez le filtre Aberration chromatique, juste un peu. Vous pouvez également choisir de le rendre légèrement gaussien pour un effet de flou. Ajustez l'opacité du calque à votre guise ! Je le fais aussi parfois avec le calque de hautes lumières.

 

Vous pouvez le trouver dans la barre de commandes, Filtre > Effet > Aberration chromatique.

À mon avis, cela rend particulièrement bien sur les métaux. Un autre exemple :

9. Texture

Clip Studio Assets propose d'innombrables textures étonnantes. Comment les appliquer ? Tout d'abord, placez-les dans votre dossier CSP Materials. Ensuite, déposez votre texture sur votre illustration (elle sera lue par CSP comme une image) et ajustez-la pour couvrir toute la zone.

Modifiez le mode Calque sur Superposition et réduisez l’opacité à environ 10.

Et voilà !




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